« Deux entreprises américaines – Google et Facebook – et trois firmes chinoises – Tencent, Baidu et Alibaba – absorbent les deux tiers de tout l’argent dépensé pour la publicité en ligne » (cf article ci-dessous)
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Enfin, si nous voulions faire encore mieux, il faudrait nous intéresser à l’actionnariat qui est derrière les gros acteurs.Prenons Vanguard Group (un des 4 assets managers derrière Blackrock), il détient 16.9 millions d’actions Google et 136 millions de Facebook. Même les entreprises suivantes peuvent être des « poulains » du Système. Voici l’actionnariat de l’entreprise « chinoise » Alibaba dont près de 50% des actions sont réparties entre Softbank et Yahoo. |
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Et qui est Softbank qui est en pole position de l’actionnariat de Alibab? Qui sont les pilotes de son actionnariat? Des entreprises américaines avec… Vanguard bien sûr!
Bref, le Système phagocyte l’économie libérale, détruit les entrepreneurs, emporte les emplois et… concentre les richesses et les pouvoirs. Et ce aux quatre coins de la planète. Non seulement ce système n’est pas libéral, mais il est liberticide.
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Liliane Held-Khawam
http://www.investopedia.com/articles/insights/082216/top-9-shareholders-facebook-fb.asp?ad=dirN&qo=investopediaSiteSearch&qsrc=0&o=40186
http://www.investopedia.com/articles/markets/011516/top-5-google-shareholders-goog.asp
http://www.investopedia.com/articles/investing/111114/top-five-alibaba-shareholders.asp
http://investors.morningstar.com/ownership/shareholders-major.html?t=SFTBF
Deux entreprises américaines – Google et Facebook – et trois firmes chinoises – Tencent, Baidu et Alibaba – absorbent les deux tiers de tout l’argent dépensé pour la publicité en ligne.
50 % de la publicité numérique est confiée à Facebook et Google, une combinaison qualifiée de « duopole » américain dans l’édition la plus récente du PriceWaterhouseCooper’s Entertainment and Media Global Outlook. Récemment, l’Association des éditeurs Digital Content Next avait calculé que 83 % de tout nouveau dollar dépensé sur la publicité numérique aboutissait chez Google et/ou Facebook. Les trois entreprises chinoises, quant à elles, contrôlent 60 % du marché chinois de la publicité et 15 % du marché mondial.
Quelques chiffres sont renversants :
Les recettes publicitaires de Google (C’est son CEO Pichar Sundai qui figure sur notre photo) sont maintenant presque aussi élevées que celles qui se rapportent aux annonces qui apparaissent dans les médias “print” (imprimés). Le chiffre d’affaires publicitaire de Facebook s’approche des recettes générées par les annonces diffusées à la radio.
Les 12 entreprises (Yahoo!, Microsoft, Linkedin, IAC, Verizon, Amazon, Pandora, Twitter, Yelp, Snapchat, Sina et Sohu) qui suivent le « Big Five » présenté plus tôt, gagnent près de la moitié de ce que Google obtient toute seule chaque année.
Pourquoi est-ce important ?
Il n’existe actuellement pas de réglementation pour limiter la domination de ces géants de la technologie. Au fil du temps, ils gagnent en puissance, et ils ont complètement transformé la façon dont les gens consomment les actualités et la publicité.
Les groupes de médias belges se plaignent aussi des abus de Facebook et Google et ils espèrent pouvoir juguler (temporairement) cette déferlante par une plus grande coopération sur l’espace publicitaire.
Gert Ysebaert, CEO de Mediahuis, dans De Tijd :
« Il est vrai que la plupart des dépenses publicitaires se déplacent vers Facebook et Google. Voilà pourquoi je veux unir les forces avec d’autres acteurs locaux pour faire face à ce problème. J’ai lu récemment dans De Tijd que Christian Van Thillo, CEO de De Persgroep, s’inquiète de la façon dont il peut défendre sa position contre les grands acteurs technologiques. Nous partageons ces préoccupations et nous sommes prêts à travailler avec lui ».
Paul Lembrechts, CEO de VRT, dans De Tijd:
« Les Facebook et Google détiennent maintenant 70 % de la publicité en ligne belge. Voilà pourquoi j’ai alerté d’autres groupes de médias pour les exhorter formuler une réponse, par exemple en faisant travailler ensemble nos régies de publicité. […] Mon premier but est d’agrandir le gâteau publicitaire. Mais nous ne pourrons parler d’augmenter notre chiffre d’affaires que si cela fonctionne. Mais si nous ne travaillons pas ensemble, nous perdrons le combat contre la Silicon Valley ».
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