Economie de marché et libre-échange constituent, en théorie, les bases du Système commercial international.
Ce système est supposé offrir une liberté équivalente à TOUS les agents économiques du marché mondialisé… Ceci est la théorie… Dans la vraie vie, les discriminations entre grandes entreprises et PME, entre l’industrie mondialisée et l’artisanat /agriculture, entre les entreprises industrialisées et celles à capital familial, … n’ont jamais été aussi fortes. Dans la vraie vie, loin des théories, ceux qui profitent du levier illimité d’enrichissement de la mondialisation sont cooptés. Nous retrouvons inlassablement les mêmes sources de financement, les mêmes têtes « pensantes » qui influencent la stratégie marchande globale. Quoi de plus normal avec une concentration affolante des capitaux, mais aussi et surtout, des outils et des produits qui financiarisent la planète. Regardez sur le visuel, ci-dessous, la triade qui se partage les échanges boursiers de la planète pour une valeur de 69 trillions! …et la riche Afrique n’appartient pas à ce club fermé à dominance anglo-saxonne qui tolère les Asiatiques, mais pas les Africains… Discrimination raciale oblige… (Lire article ci-dessous de la Tribune) |
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L’adoption de la règle des 30% pour l’industrie minière est loin d’être acceptée par les opérateurs qui ont décidé de porter l’affaire devant la Haute Cour de Pretoria. Pour les industriels, ce recours représente l’ultime possibilité pour bloquer la mise en application de la nouvelle mouture de la Charte minière qui jouit du soutien présidentiel.
Les opérateurs du secteur minier sud-africain viennent de saisir la Haute Cour de Pretoria dans l’espoir de bloquer la Charte minière adoptée par le gouvernement. Une décision que les professionnels justifient par le danger que représentent les mesures de la Charte pour ce secteur.
La résistance s’organise
L’enjeu majeur pour les opérateurs miniers est le retrait de la mesure qui les obligent à augmenter les niveaux de participation d’investisseurs noirs à 30%, soit une hausse de 4% par rapport à l’ancien seuil minimal. Une réglementation qui obligera les opérateurs à vendre des parts supplémentaires de leur capital, ce qui fait craindre à ces derniers de voir leur majorité diluée. Du côté de Pretoria, cette mesure est jugée «nécessaire» pour remédier aux inégalités causées par l’apartheid.
Pour la Chambre des mines qui regroupe les entreprises du secteur, «la charte dans sa forme actuelle risquerait de détruire cette industrie, dont la survie est nécessaire pour l’économie sud-africaine». Les professionnels s’alarment également du manque de clarté dans cette charte qui ne permettrait pas aux clients comme aux investisseurs potentiels d’avoir de la visibilité. Les principaux intéressés par cette mesure, à savoir les investisseurs noirs, pâtissent du refus des banques à leurs demandes de crédits.
Absence de capitaux
Ces derniers ont rarement les fonds propres leur permettant d’acquérir des parts en propre dans les entreprises minières, puisqu’une large frange de la population subit à ce jour les convictions héritées du régime de l’Apartheid. Conséquence : le détournement des flux de trésorerie pour rembourser les dettes des nouveaux investisseurs noirs, ce qui signifie que la propriété effective n’est acquise par les noirs que des années plus tard.
Parallèlement, le secteur ne représente plus la base de l’économie sud-africaine et ne contribue qu’à 7,3% du PIB. Les investissements dédiés au secteur ont également reculé lors de la dernière décennie, alors que le pays compte des réserves immenses de platine, de chrome et de manganèse. Le secteur pâtit également du vieillissement du process industriel, des mouvements sociaux qui en découlent ou encore d’un taux de mortalité galopant. (Lire la suite ici).
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