Voici une vidéo tournée par Christian Campiche lors d’une rencontre matinale autour d’un café. Christian s’est mis à enregistrer alors que nous parlions de ce que la BNS faisait, et surtout ne faisait pas, pour soutenir la population suisse dans cette période de post-confinement.
Mon point de vue est non seulement qu’elle ne fait rien pour l’économie locale, mais qu’elle fait tout pour le marché financier international auquel elle appartient pleinement. |
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C’est en toute logique qu’elle continue de détourner les liquidités mises à sa disposition par les banques locales pour aller financer les entreprises qui façonnent le Nouveau Monde à cause duquel nos droits les plus élémentaires semblent menacés. |
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Grâce principalement aux banques centrales, ces entreprises ont explosé leur capitalisation boursière après l’annonce du confinement, soit au moment où les agents de notre économie réelle étaient condamnés à une mort plus ou moins rapide. |
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Et de rappeler ici le passage, relevé il y a de nombreuses années, extrait d’un rapport d’activités de la BNS, et relayé dans le livre Dépossession:
C’est si vrai que lorsque la question de la constitution d’un fonds souverain suisse fut posée, au vu du bilan de la Banque nationale suisse, son directoire écrivit1 cette phrase éloquente : « Associer le placement des réserves monétaires de la BNS à des intérêts stratégiques de la Suisse engendrerait un risque de conflit d’intérêts et mettrait potentiellement en danger l’indépendance de la BNS ». 1 Rapport annuel d’activités 2012 (page 66) |
Top 7 du PORTEFEUILLE américain de la BNSLa BNS poursuit ses achats compulsifs de titres américains des GAFAM, puis délègue la gestion de son porte-feuille aux grands gestionnaires d’actifs alimentant d’autant leur puissance planétaire. A relever la présence de JNJ (Johnson&Johnson), une représentante de Bigpharma. Elle est l’une des entreprises sur lesquelles misent les leaders de la bourse américaine par temps de Covid-19. Sourcehttps://whalewisdom.com/filer/swiss-national-bank#tabholdings_tab_link |
Que dire des risques que la banque centrale suisse prend quotidiennement en transformant en devises étrangères les avoirs déposés en franc suisse? Le risque pris sur un marché surfait des actions, se cumule avec celui du taux de change, mais aussi avec celui du défaut annoncé sur les obligations publiques et d’entreprises.
Avec le cumul des risques pris, cette entité hautement financiarisée provoquera la ruine des Suisses à plus ou moins brève échéance.
Alors que proposer aujourd’hui comme solution? Bien malin serait celui qui pourrait y répondre sans parler de révolution et de destitution du gouvernement.
En attendant, les représentants de l’oligopole financier remercient les banques centrales de la planète (Liban compris) qui ont permis de les faire muter en puissances commerciales destructrices de l’Etat public, et de la notion même de citoyenneté.
Le monde que la BNS finance (avec notre argent) est celui qui est prévu par les gestionnaires d’actifs Vanguard et Blackrock, dont M Bill Gates semble être le designer ou l’administrateur-délégué… Ce sont les financeurs de la construction de la société sous contrôle présentée par Zbigniew Brzezinski dans les années 60-70…
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